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Diversité et inclusion

Katie Plante, une femme de droits

14 septembre 2021

« Il faut élargir nos connaissances pour en arriver à mieux apprendre et travailler avec les communautés autochtones », souhaite Katie Plante, une avocate issue de la Première Nation de Nipissing, qui est née et a grandi dans la ville minière de Timmins, dans le Nord-Est de l'Ontario.

La jeune femme de 28 ans est elle-même retournée à la découverte de ses origines ces dernières années. « On ne parlait pas trop du passé dans ma famille. Mais j'ai pris le temps d'explorer davantage l'histoire familiale et celle de ma communauté pendant mes études à l'université », précise-t-elle.

Katie Plante est assurément une femme de droits. Outre sa profession, elle est également impliquée dans des mouvements de défense des droits des membres des communautés autochtones et de la communauté LGBTQ+, dont elle fait aussi partie. Elle est notamment membre d'un groupe de travail sur la réconciliation du YWCA du Grand Toronto, qui a été créé au printemps 2018 afin justement de conseiller cet organisme dans ses efforts vers la vérité et la réconciliation avec les communautés autochtones. « En étant membre de la Première Nation Nipissing, je participe aux discussions qui visent à trouver des façons d'appuyer les communautés et plus précisément, les femmes et les filles autochtones », explique Mme Plante.

Initiée au droit par sa mère

Katie Plante a été initiée au droit dès son plus jeune âge par l'entremise de sa mère Diane qui était greffière à la Cour provinciale et à la Cour des petites créances. Elle a eu la chance d'y « rencontrer des avocates et avocats qui m'ont inspiré et guidé à poursuivre une carrière en droit », souligne Mme Plante qui a amorcé ses études postsecondaires à l'Université Laurentienne, une maison d'enseignement bilingue située à Sudbury, où elle a obtenu un baccalauréat, avant de poursuivre ses études en droit à l'Université de Moncton et à l'Université Queens de Kingston, en Ontario. Elle a finalement fait une maîtrise en droit à l'Osgoode Hall Law School de l'Université York à Toronto, qu'elle a terminée en 2020.

C'est un stage de formation d'un an chez Desjardins, de juillet 2017 à juin 2018, qui l'a amenée à y décrocher d'abord un emploi d'avocate dans les bureaux de Desjardins à Aurora. Elle est, depuis novembre 2020, conseillère en relations commerciales, direction Partenaires commerciaux. Son rôle consiste plus particulièrement à faire le lien entre Desjardins et les cabinets d'avocats externes qui représentent « nos membres et clients tout au long de leurs réclamations de biens, de dommages corporels ou encore d'indemnités d'accident », précise-t-elle.

Il n'est sûrement pas étonnant d'apprendre que Katie Plante est membre du Comité aviseur jeunesse du Mouvement Desjardins qui, par les échanges entre ses participants âgés de 18 à 35 ans, vise à renforcer leur rôle dans l'organisation et à influencer les décisions prises par ses conseils d'administration et comité de direction afin de mieux répondre aux besoins des jeunes.

« Ce n'est pas seulement important d'avoir des jeunes au sein du comité, mais qui sont aussi issus de différentes communautés », souligne Katie Plante, qui se réjouit de cette opportunité de pouvoir faire entendre sa voix au sein du groupe financier coopératif.

Que signifie la journée du 30 septembre pour vous?

« Il est temps que nous reconnaissions les atrocités commises contre les enfants autochtones dans les pensionnats et l'impact plus large sur les familles, les survivants et les communautés. Je souhaite que cette journée permette aux gens de prendre conscience de l'ampleur de cette tragédie et de ses effets qui peuvent encore être ressentis aujourd'hui ».

Une personnalité qui vous inspire?

« Ma mère a toujours été une grande source d'inspiration pour moi. Elle est décédée récemment mais elle reste toujours dans mon cœur. C'est grâce à elle si je suis avocate aujourd'hui et la personne que je suis devenue. C'était une femme remarquable qui se démarquait par sa gentillesse incomparable, son altruisme, qui était toujours derrière moi pour m'encourager et m'aider à avancer ».

Une réalisation, un geste, dont vous êtes fière?

« Je n'ai pas toujours été encouragée à poursuivre des études postsecondaires dans ma petite ville natale au nord de l'Ontario. Un de mes plus grands accomplissements est d'avoir obtenu mes diplômes et d'être devenue avocate. Je suis chanceuse d'avoir eu des mentors incroyables pour me guider en cours de route. »

 

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