Perspectives immobilières de l’Ontario : toujours une province où il fait bon vivre?

Faits saillants

• Les mises en chantier en Ontario devraient rebondir à environ 71 500 unités en 2026, après une baisse de 16 % en 2025. Elles devraient toutefois demeurer bien en deçà des niveaux d’avant 2023, la construction étant orientée vers les logements à vocation locative. L’activité de revente devrait s’intensifier : nous nous attendons à ce que les ventes de propriétés augmentent de 8,4 % en 2026, après une baisse de 5,6 % cette année, et à ce que les prix se redressent modestement tout en demeurant sous le sommet de 2022.
• Le marché de l’habitation de Toronto a résolument glissé en territoire favorable aux acheteurs, avec une baisse d’environ 20 % des prix de revente par rapport à leur sommet du début de 2022 et des préventes de copropriété à des creux de plusieurs décennies, ce qui laisse présager un important ralentissement de l’offre à venir.
• Les marchés de l’habitation de Hamilton et du sud‑ouest de l’Ontario sont demeurés résilients malgré les vents contraires liés au conflit commercial. L’abordabilité relative a permis à Hamilton d’attirer des migrants de Toronto, tandis que le marché locatif et les prix des maisons à Windsor sont demeurés stables malgré l’incertitude dans le secteur de l’automobile.
• Grâce au tourisme, à une industrie vinicole prospère et à des mises en chantier vigoureuses (en hausse de 18 % en 2025), le marché résidentiel de la région de Niagara connaît une performance supérieure, ce qui contribue à l’un des plus faibles taux de chômage et d’insécurité financière des régions métropolitaines de recensement (RMR) de l’Ontario.
• Le marché de l’habitation d’Ottawa demeure stable, mais les coupes à venir dans la fonction publique fédérale représentent un risque important pour la demande à partir de 2026.
• Le nord de l’Ontario continue de dominer en matière d’abordabilité et de croissance. Les marchés de l’habitation à Sudbury, à Thunder Bay et à Sault Ste. Marie sont soutenus par la création d’emplois dans le secteur minier, un faible taux de chômage et une hausse lente, mais stable des ventes de propriétés.