- Randall Bartlett, économiste en chef adjoint • LJ Valencia, analyste économique
Mi-figue, mi-raisin : Ce que nous disent les données les plus récentes sur l’état de l’économie canadienne
La croissance du PIB réel canadien devrait demeurer stable ou légèrement négative au cours des prochains trimestres. La baisse des investissements commerciaux, combinée à un ralentissement marqué des exportations nettes alimenté par des relations commerciales tendues avec les États-Unis, devrait continuer de peser sur l’activité économique.
La consommation des ménages et les dépenses gouvernementales devraient soutenir quelque peu la croissance à court terme, grâce à la résilience des ventes d’automobiles, à la poursuite des gains en emploi et aux mesures de relance budgétaire adoptées après les élections. Toutefois, ces facteurs ne compenseront probablement pas entièrement les difficultés économiques générales.
La résistance du marché du travail commence à fléchir, particulièrement dans les secteurs des biens comme celui de la fabrication. De plus, le ralentissement de la croissance démographique peut limiter la hausse du chômage, mais il aura aussi un effet sur la croissance du PIB global. Toutefois, étant donné tous les signes de maintien de la production malgré les tarifs douaniers américains, les stocks pourraient augmenter davantage avec la baisse des échanges commerciaux.
Dans l’ensemble, il appartiendra aux érudits de décider si les prochains trimestres marqueront ou non une récession. Mais ce que nous savons maintenant, c’est que les perspectives de croissance au Canada sont plutôt sombres en raison des tarifs douaniers américains et de l’incertitude qu’ils entraînent.
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